Je m'en vais quelques jours. On se retrouve le 5 janvier. Je vous souhaite de passer de bonnes fêtes de fin d'année comme on dit généralement à cette période de l'année. Feliz Navidad y Feliz Año Nuevo para todos.
21.12.07
18.12.07
En sursis
"Lo digo otra vez y lo vuelvo a repetir, no quiero perjudicar a nadie, pero ustedes tienen que ponerse en mi lugar, yo no puedo seguir con esa situación..." Il a du bagout quand même Don Alberto. Il a dù la répéter une bonne dixaine de fois cette phrase. Tout ça pour dire qu'il voulait que son mois de janvier lui soit payé en avance pour qu'il puisse partir en vacances tranquille... Déménagement prévu fin janvier.
9.12.07
Avis d'expulsion
Tout allait pour le mieux, ou presque. Le robinet fermé de la cuisine laissait s'écouler une quantité d'eau raisonnable. Les assiettes dans l'évier allaient être lavées dans les jours à venir. Chacun vaquait à ses occupations. Alex fumait un joint dans sa chambre. Oscar dormait sur le canapé. Et moi, je tentais désespérement d'alterner fa majeur et fa mineur sur le manche de ma guitare. La vie suivait son cours. Le propriétaire de l'appartement, plus connu sous le nom de Don Alberto, ne s'était pas montré depuis plus d'un mois. Il était régulièrement en relation avec Ami, un ancien colocataire, qui était resté chargé de faire l'intermédiaire entre nous les locataires et lui le propriétaire. Don Alberto avait signé un contrat avec Ami, qui lui avait signé un contrat avec nous. Chaque mois, Ami ramassait les mille pesos du loyer qu'il remettait à Don Alberto. Chaque mois jusqu'au mois de décembre, puisqu'on a plus de nouvelle depuis. C'est à ce moment précis de l'histoire qu'on se dit que ça aurait été bien quand même d'y aller à ce cours de droit des contrats. On pense qu'il est reparti au Costa Rica avec le loyer du mois de décembre. Don Alberto n'a pas été payé et nous on se retrouve gros jean comme devant puisque j'avais envie d'utiliser cette expression. "We must have been fucked", comme dirait Alex. Lui, nous connait pas, nous pas davantage, mais c'est pas là le problème, personne ne veut renouveler le contrat signé par Ami et évidemment personne ne veut payer pour un mois de décembre qu'il l'a déjà été. Bref, l'Histoire est compliquée, mais la chute est simple. D'ici deux jours maximum, tout le monde devra avoir quitté les lieux.
8.12.07
Le plombier argentin
Je ne sais pas s’il existe un seul robinet qui fonctionne correctement en Argentine. Je ne sais pas non plus s’il existe un seul plombier capable d’y faire quelque chose. Dès fois, il y a des gens qui viennent avec des outils pour toucher deux trois trucs sous l’évier. Souvent on les rappelle une semaine plus tard parce que le même robinet qu’ils avaient réparé a pété un cable. Pendant que j’écris cet article, l’eau est en train de couler à gros bouillon sous l'évier de la cuisine. On a bien essayé de la couper, mais ça a servi à rien. Les plombiers ne peuvent pas venir avant lundi, et le concierge, lui, est introuvable. Alors en attendant, chacun se prépare à sa façon à faire face à la situation. Alex, mon coloc' anglais, a construit une digue au niveau de la porte de sa chambre. Il repousse l'eau vers la cuisine avec un balai ponctuant ses phrases à coups de « fuckin' shit ». Oscar mon coloc' colombien regarde la télé en attendant que ça passe, car c'est sur ça va passer. Quand à moi, je bois mon maté, et je regarde l’eau couler, tout doucement. Elle arrive bientôt dans la salle à manger et je vais devoir débrancher mon ordinateur si je ne veux pas risquer l’éléctrocution. L’eau approche, je change de place. Elle a fini par rentrer. Je poste cet article, et je m’en vais terminer mon maté dans ma chambre.
Innondations - La suite
C'est un désastre. L'eau a envahi la salle à manger. On a poussé toutes les chaises jusque dans le salon. Le tapis a été enlevé. Et on attend. D'ici une demie heure l'eau sera arrivé dans le salon. Je me demande où on mettra les chaises. Mes coloc' quittent le navire tant qu'il est encore temps. Ils emportent avec eux leurs effets personnels, et reviendront, quand tout aura séché, car ça va sécher c'est sur. Je me retrouve tout seul. Il ne me reste plus qu'à attendre. Le plombier devrait venir d'ici deux trois heures a-t-il dit. J'entends l'eau qui coule. Je la vois avancer jusque dans la pièce. Je bougerai pas tant quand elle touchera pas mes chaussures. La voisine du dessous, elle, est venu sonner à notre porte, l'eau lui coulait sur la tête. On a réussi à lui foutre en l'air son installation électrique. Puis d'autres personnes sont venues sonner. Elles voulaient constater les dégâts par elles même. Le concièrge prend la décision de couper l'eau générale de l'immeuble. Quand je reviens l'eau a eu le temps d'entrer dans le salon. Je poste cet article, et je m'en vais dans ma chambre.
Sauvés des eaux
Finalement, après quelques heures d'attentes il y a un gars qu'est venu réparer tout ça. On est passé voir la grand-mère du dessous pour la rassurer. La pauvre, elle fumait sa clope en regardant l'eau couler le long de ses lustres. Puis je suis remonté chez moi faire un peu de ménage. Ma maison c'était n'importe quoi. Dans le fond de la cuisine, là où j'étais pas allé depuis longtemps, il y avait comme une petite pataugeoire. Alors j'ai commencé à éponger. Cette fois-ci on pouvait être tranquilles...enfin, jusqu'à ce que ça recommence.
7.12.07
Parce que Crear vale la pena
6.12.07
El colectivo
29.11.07
Une journée en Uruguay
Sortie de la ville
27.11.07
Novembre en images
Mercredi 28 novembre 2007, 30° à l'ombre des sapins de Noël, je reprends le clavier avant que le mois ne se termine. J'ai pas été très courageux ces dernières semaines. J'ai pas vraiment donné de nouvelles ou alors pas à tout le monde. Bien sur, passé un mois sans avoir posté d'article sur ce blog, j'ai deux-trois trucs à vous raconter. Alors, j'ai gardé quelques photos...si ça vous intéresse...
26.11.07
Argentina 3 - Bolivia 0
Puis 2, puis 3 - 0
25.11.07
Un dimanche à Tigre
La preuve que j'y étais (ceci n'est pas un montage).
pas de chance
23.11.07
La Red Latinoamericana para el arte y la transformacion social
Comme on m'a fait la réflexion, j'en profite pour rajouter ce commentaire...la musique est d'un groupe qui s'appelle Humana, groupe de folklore argentin, qui s'est créé au sein de la Fondation Crear Vale La Pena. C'est le morceau qu'on entend la plus part du temps quand on travaille (ou pas). Faut les voir en vrai. A mi me encanta.
21.11.07
Une rue du Microcentro...on est dimanche...sinon c'est un peu moins calme.
Pour toi Franck, qui te demandait où était passée la place de mai...
...ses mères et ses grands-mères.
28.10.07
Quelqu'un peut-il m'expliquer?
27.10.07
Un week-end à Puerto Madryn
Les steppes patagoniques...
Pas mal.
Parait-il à cette époque de l'année, les baleines font des bébés.
Alors qu'est-ce que vous croyez, bande de dégueulasses on est allé voir ça de plus pres.
Si on allait voir les baleines?
...des grosses baleines
Et puis plouf!
8.10.07
Che Boludo! Eclaircissement sémantique
7.10.07
Réalisé sans trucage
Vamos Pumas!
Yo te daré, te daré una cosa, yo te daré una cosa que empieza por P...PUMA
6.10.07
Avant j'habitais là...
Donc je disais...quand je suis arrivé j'habitais là.
Je me suis installé dans un genre de Bed & Breakfast comme disent les anglais. Ici on dirait plutôt un hostal...enfin par hostal faut pas comprendre hôtel mais plutôt auberge de jeunesse. Donc je suis arrivé dans une auberge de jeunesse. Je me suis installé là de manière provisoire en attendant de trouver mon chez moi.
Un chez moi un peu plus au sec. Un chez moi qui ne prend pas l'eau.
Mais un chez moi à partager quand même.
J'ai même changé de quartier. Avant j'habitais là.
C'est un quartier pas trop loin du centre de Buenos Aires. On peut pas dire que se soit touristique. On peut pas dire non plus que se soit très beau. Ce quartier c'est d'abord beaucoup d'affiches plus grandes et plus criardes les unes que les autres. C'est une impression de pas rangé. Il y en a partout.
Maintenant j'habite ici.
C'est un peu plus grand. On est trois. Un jour je vous parlerai de mes colocataires, quand je leur aurai parlé. On a chacun notre chambre.
Pas mal. Pour l’instant.
30.9.07
La Panamericana
L’autoroute panaméricaine (la autopista panamericana c’est pareil), elle fait 25 750 km. Elle va de la Patagonie à l’Alaska, en passant par l’Etat de Washington, l’Arizona, México, Caracas, Lima, Santiago de Chile, Buenos Aires… Je la traverse tous les jours pour aller au boulot. (Pour les naïfs, oui, il y a des ponts rassurez vous. Sinon comment j’aurais pu prendre ces photos?)